Préserver le passé tout en construisant l’avenir :
un défi pour le patrimoine ancien face à la transition énergétique 🌱
Le patrimoine immobilier ancien est un témoin vivant de notre histoire, de nos savoir-faire et de notre identité culturelle. Pourtant, face aux exigences croissantes de la transition énergétique, il se trouve souvent pointé du doigt pour ses performances thermiques jugées insuffisantes.
C’était le cœur de notre discussion au Sénat, sur invitation du député Michael Weber pour traiter de ces questions, et notamment l’adaptabilité du DPE pour faire face à ces enjeux.
Il en est sorti que des solutions existent :
➡️ Restaurer plutôt que démolir, car le bâtiment le plus écologique est celui qui existe déjà, en s’appuyant sur un moteur de calcul du DPE spécifique au bâti ancien.
➡️ Adapter intelligemment en respectant l’architecture et les matériaux d’origine, grâce à une formation et certification d’excellence des acteurs, spécifique au bâti ancien.
➡️ Miser sur des techniques réversibles et des matériaux biosourcés pour améliorer le confort thermique sans altérer l’âme du bâti, favoriser les énergies décarbonées dans le calcul du DPE, impliquant la revue des coefficients de conversion d’énergie, qui favorisent pour l’heure, les énergies carbonées.
Un enjeu majeur pour les professionnels : architectes, artisans, bureaux d’études, collectivités, nous avons la responsabilité de conjuguer performance énergétique et préservation patrimoniale.
Les réglementations doivent évoluer pour encourager une approche sur-mesure, loin des solutions standardisées souvent inadaptées au bâti ancien.
Une prochaine proposition de loi (PPL) sera d’ailleurs présentée car la situation est désormais urgente !
Le passé a beaucoup à nous apprendre sur l’avenir !