La semaine dernière est paru le dernier rapport du GIEC, qui interpelle sur l’urgence climatique à laquelle nous faisons désormais face. Sur ce sujet, il ne faut malheureusement plus parler au futur, mais bien au présent puisque des impacts irréversibles liés au réchauffement climatique sont d’ores et déjà constatés pour certaines populations du globe.
Ce rapport alarmiste veut éveiller les consciences à propos des « effets dangereux et généralisés » causés par ce réchauffement, lui-même induit par l’homme.
Les accords de Paris semblent désormais bien loin puisque l’objectif des 1,5°c de plus sera dépasser dans une dizaine d’années qui qu’il arrive. Les grands pays émetteurs sont évidemment pointés du doigt par ce rapport pour leur inaction.
Face à ces enjeux, ce sont nos modes de vie qui sont remis en cause, et notamment la question des logements et de leur consommation d’énergie. Des actions concrètes et immédiates se doivent d’être prise afin de réduire drastiquement le nombre de passoires énergétique, ce que semble avoir compris les pouvoirs publics.
En effet, ce bien que la construction de logements neufs doit maintenant se faire au regard de la RE 2020 afin de garantir un meilleur respect de l’environnement, selon le Sénat, c’est bien dans la rénovation du bâti que se joue le plus gros match.
C’est bien ici que les diagnostiqueurs vont entrer en jeu. En accompagnant les particuliers dans leurs désirs de travaux via un DPE projeté par exemple, ou en réalisant un DAAT en vue d’une rénovation énergétique. Ces actions peuvent paraître dérisoires, tant les enjeux sont importants et nous dépasse. Or, comme le GIEC, le précise dans son rapport, « un développement résilient au changement climatique », implique tout le monde. Pas uniquement les décideurs, mais tous les élus, et chaque membre de la société civile et du secteur privé.
Pour rester informer de l’actualité de votre secteur n’hésitez pas à suivre FED Expert sur ses réseaux sociaux